Colonel
- 15 juillet 2025
- Non classifié(e)
Amitié particulière.
Je respire profondément et je ferme les yeux. Les sons qui m’entourent sont ceux de la nature à l’état…
Read MoreCartierheide, comment le prononce-t-on?
Depuis BoksheideBuiten, il y a pluisieurs façons de se retrouver dans les marais. A pied bien sûr, si la promenade de 7 kilomètres vous semble évidante, à vélo sur la piste cyclable, à moto, et bien sûr en voiture. Il y a grand parking où l’ont peut se rendre et, plus beau encore, se garer gratuitement. Joan et moi avons choisi d’y aller en bolide. Vesta, ma fidèle compagne, attend déjà sous la voiture, genre ‘ne m’oublie pas, je peux venir, non?’ Nous rassemblons toutes les choses dont nous pensons avoir besoin, appareil photo, eau, crème solaire, car le soleil brille de tous ses feux. Vesta peut également porter son harnais de force Julius K9, car les chiens sont autorisés à être tenus en laisse dans les bois et sur les landes. Elle marche très confortablement dans ce ‘harnais’ parce que la pièce en Y à l’avant répartit bien la pression et que ses voies respiratoires sont libres, mais passons. C’est parti pour une promenade su Cartierheide! Et oui, vous le prononcez comme kartjeeheide, donc une promenade sur le stand.
Nous commençons la promenade avec enthousiasme et, dans notre bavardage, nous oublions de vérifier la couleur des poteaux que nous suivons. C’est le violet… Et puis vient la question de savoir si nous allons en faire une marche silencieuse qu’elle a faite pendant son week-end de yoga en 2017. Allons-nous faire la même chose maintenant? Nous faisons le choix de marcher non pas en silence mais en pleine conscience et en limitant les discussions. Un beau moment de réflexion et nous profitons des senteurs et des couleurs que la nature nous offre en cadeau.
On s’engage d’abord sur le large chemin de terre avec la piste cyclable à gauche, qui s’i curve vers Bladel. Passé le portillon pour les promeneurs, car de mai à octobre, les bêtes Bazadaise- et Blonde d’Aquitaine sont là pour se remplir la panse de tout ce qu’il y a à grignoter dans ce paysage naturel. Puis, si l’on est attentif, on aperçoit le ruisseau de Dalem, un petit cours d’eau. Nous nous baissant de temps en temps pour éviter les branches des riches forêts de bouleaux. Regardez bien autour de vous, car de nos jours, la gestion des forêts laisse également traîner les arbres tombés, ce qui donne de l’espace à toutes sortes de choses qui poussent et rampent. L’étroit sentier forestier, bordé par les marais, prend ainsi tout son sens. Vesta plonge avec fracas dans l’une des nombreuses petites mares et, après son bain de boue, se secoue sous nos yeux. La boue vole autour de nos oreilles. Heureusement qu’elle a un tel penchant pour les caresses et qu’elle nous regarde en penchant la tête avec étonnement.
Au bout d’un moment, le sentier s’élargit légèrement et offre une vue phénoménale sur le gigantesque Goorven, qui abrite une colonie de goélands pendant la saison de reproduction. Il est conseillé d’apporter des jumelles. J’avais complètement oublié l’existence de ce marais. J’ai fait ce tour avec mon cheval Gelderlander il y a longtemps, mais je l’avais oublié pendant un certain temps et je suis heureux que ce souvenir me revienne. Nous nous arrêtons un moment et prenons les plus belles photos. En marchant un peu plus loin, nous tombons sur un banc de mémoire où nous nous reposons brièvement et prenons le temps de discuter avec les randonneurs qui passent. Le sentier fait ensuite un surprenant demi-tour pour rejoindre le sentier en bois, long d’un kilometre et sinueux. Ici, la zone peut être très humide, ce qui nous permet de profiter de la réserve naturelle. Nous réfléchissons encore et après la promenade en bois, un autre chemin sablonneux entouré de grands arbres et de fougères suit, menant à nouveau à un point de vue phénoménal avec un banc. Nous descendons et, en silence, nous décidons tous deux de fermer les yeux un instant et de laisser la nature prendre le contrôle. Nous sommes donc assis, en profonde méditation, avec Vesta à nos pieds, nous abandonnant à la lande. Seuls les pas de quelques promeneurs nous sortent de notre méditation au bout de quelques minutes et, avec une ou trois respirations, nous redescendons dans le présent.
Comme s’il agissait d’une renaissance, nous nous promenons à nouveau le long des larges sentiers. Au bout du chemin, nous tournons à gauche pour revenir au parking et tenter d’obtenir un autre cappuccino au food truck rose bonbon. Cette zen, petite remorque à cheval transformée en camion à glace original attire immédiatement l’attention. Sans cappuccino, le food truck ne vend que des glaces, mais complètement nous retournons à la voiture, en compagnie de Vesta.
Is est bon de savoir que l’écuyer belge Paule-Emile de Cartier avait des vues sur le château situé sur la Provincialeweg à Duizel en 1873. Le domaine comprend de nombreux bois, ce qui est un chasseur. C’est ainsi que Cartierheide a été baptisé. Aujourd’hui, le château est occupé par la famille de Wim van der Leegte du VDL Groep, décédé en 2023.
Alexandra van BoksheideBuiten